Face à un marché locatif en constante évolution, les propriétaires cherchent des solutions fiables pour sécuriser leurs revenus. Les assurances GLI (Garantie Loyers Impayés) et la garantie Visale se présentent alors comme deux options attractives, mais encore faut-il savoir laquelle choisir.Tandis que la GLI est une assurance privée offrant une couverture large contre les impayés de loyer, la garantie Visale, mise en place par Action Logement, propose une alternative gratuite, mais avec des critères d’éligibilité spécifiques. Chaque dispositif a ses avantages et ses limites, et le choix dépendra des besoins particuliers de chaque propriétaire.
Comprendre la garantie loyers impayés (GLI)
La GLI, ce sigle que tout propriétaire bailleur croise un jour, désigne une assurance pensée pour protéger contre les loyers qui ne tombent pas. Grâce à un contrat d’assurance pour loyers impayés, le bailleur limite l’impact d’un défaut de paiement de la part de son locataire. Pour beaucoup, cette solution représente une véritable bouée de sauvetage dans la gestion locative.
Les principales caractéristiques de la GLI
Voici les éléments qui définissent concrètement la GLI :
- Couverture : Elle inclut le versement des loyers non réglés, la prise en charge des dégradations dans le logement et le remboursement des frais liés à une procédure judiciaire.
- Éligibilité : La souscription n’est pas automatique : le locataire doit remplir des critères précis de solvabilité pour que l’assurance accepte de couvrir le risque.
- Coût : Le tarif de cette protection oscille généralement entre 2 % et 4 % du montant des loyers annuels.
Les avantages pour le propriétaire bailleur
Opter pour une garantie loyers impayés permet de sécuriser sa trésorerie. Le bailleur sait qu’en cas de problème, l’assurance prend le relais et verse les sommes dues. Certains contrats incluent aussi la réparation des dégâts matériels ou la couverture des frais d’huissier, ce qui limite les mauvaises surprises. Pour un propriétaire, c’est la possibilité de louer sereinement, même si l’imprévu frappe à la porte.
GLI et assurance PNO
Il est possible de combiner la garantie loyers impayés avec une assurance PNO, conçue pour les propriétaires non-occupants. Cette formule élargit la protection, car elle couvre à la fois les impayés et les incidents qui pourraient survenir dans le logement, comme un dégât des eaux ou une panne électrique. Une tranquillité d’esprit qui séduit de plus en plus de bailleurs soucieux d’anticiper les aléas de la location.
Découvrir la garantie Visale
Visale, orchestrée par Action Logement, n’est pas une assurance à proprement parler, mais une garantie de cautionnement entièrement gratuite. Ce dispositif cible les propriétaires bailleurs souhaitant se prémunir contre les impayés, tout en facilitant l’accès au logement pour des profils parfois jugés fragiles sur le marché. Les jeunes actifs de moins de 30 ans et les salariés en mobilité figurent parmi les premiers bénéficiaires.
Les principales caractéristiques de la garantie Visale
La garantie Visale se distingue par plusieurs aspects notables :
- Couverture : Elle prend en charge les impayés et les dégradations locatives, avec un plafond fixé à 36 mois de loyers.
- Éligibilité : Seuls les locataires disposant d’un contrat de travail ou les étudiants sans garant peuvent en bénéficier, et le logement doit être leur résidence principale.
- Coût : Aucun frais à prévoir, ni pour le propriétaire, ni pour le locataire : tout est pris en charge par Action Logement.
Les avantages pour le propriétaire bailleur
Avec Visale, le bailleur bénéficie d’une couverture efficace sur les loyers impayés, sans avoir à débourser un centime. Ce dispositif présente un double intérêt : il rassure les propriétaires qui souhaitent louer à des profils jeunes ou en transition professionnelle, et il accélère les démarches grâce à une procédure numérique simplifiée. Exemple concret : un étudiant sans garant peut accéder à un logement grâce à Visale, là où une assurance classique l’aurait exclu.
Comparaison avec la GLI
La gratuité de Visale attire, mais le dispositif s’accompagne de restrictions. Il ne prend pas en charge les frais de contentieux, ce qui peut représenter une limite si la situation locative se complique. De son côté, la GLI, plus coûteuse, offre une couverture plus étendue et un accompagnement en cas de litige. Le choix entre ces deux dispositifs s’effectue au cas par cas, en fonction des attentes du propriétaire et du profil du locataire. Certains préféreront la sécurité maximale, d’autres miseront sur la simplicité et la gratuité.
Finalement, la décision revient à évaluer ses priorités : privilégier la protection totale, quitte à payer, ou offrir une chance à des locataires qui peinent à fournir toutes les garanties ? C’est souvent l’équilibre, subtil, entre souplesse et sécurité qui dicte la stratégie du propriétaire. À chacun de tracer sa voie sur le fil tendu du marché locatif.
